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Angelo Mortiferio
Angelo Mortiferio
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[Archives] Le Journal d’Éléonore Paraval - Acte 1 Empty [Archives] Le Journal d’Éléonore Paraval - Acte 1

Mer 22 Mar - 12:58
Voici le journal écrit par la croisée d'argent Eleonore (écrit par Silumgar). Je voulais faire une sorte de rassemblement de ce journal que j'ai adoré.



Éléonore pris une grande inspiration et la plume avant d'ouvrir le petit carnet qu'elle avait acheté l'après-midi même. Un instant, elle pensa à écrire son avis sur ce qu'il se passait ces derniers temps avec la croisade écarlate. L'humaine soupira. Tout cela n'avait aucun sens. Elle se devait d'être honnête, au moins avec elle même. Elle ouvrit la première page, trempa sa plume d'encre et écrivit:

"Mon nom est Éléonore Paraval. Il y a des années de cela, j'étais une simple fille de ferme de Lordaeron. Ma vie n'avait aucun avenir, aucun passé digne d'intérêt. Puis vint le Fléau. Pareil à une nuée de sauterelles, les légions des morts balayèrent le royaume qui m'avait vu naître. Ma famille ne fut pas épargnée: d'une quinzaine de personnes, nous n'étions plus que deux, mon grand-père et moi. Mon aïeul était un vétéran de la seconde guerre et m'avais appris le maniement des armes. Il connaissait certaines gens qui eux-même connaissaient des forces vives qui commençaient déjà à se relever pour lutter contre les morts. C'est ce jour là que j'appris l'existence de la Croisade Écarlate.
La croisade fut pour moi une nouvelle famille. Au monastère, j'appris à me battre sans peur contre les abominations de la morte-vie. Dans la douleur certes, mais avec des gens aussi déterminés que moi de sauver nos terres. Pendant près de huit ans, aux côtés de la générale Abbendis et de mes frères d'armes, je combattit les hordes du roi liche, les ignobles bêtes de la Horde et les infâmes traîtres de l'Alliance qui nous avaient abandonnés. Aux côté des écarlates, j'appris à infliger la souffrance aux mécréants au nom de la Lumière Sacrée. Dans notre folie de mettre un terme aux exactions du Fléau, moi et mes camarades, guidés par nos bien-aimés officiers, partîmes pour le Norfendre avec l'Assaut Écarlate. Quelle folie...

Avec mes amis de la première heure, nous fûmes affectés au front polaire de la Désolation des Dragons. Là bas, sous les arbres congelés, nous avons affronté l'Alliance, la Horde et surtout le Fléau, qui était dans cette région menée par Kel'Thuzad en personne. Plutôt que d'envoyer ses meilleurs éléments destinés à garder Naxxramas, il libéra sur nous un spectre bardé de fer noir appelé Silumgar. Sa technique préférée consistait à attraper vivant ses ennemis pour les torturer et renvoyer leurs carcasses réanimées attaquer leurs anciens amis. Devoir tuer mes amis encore et encore fut trop pour moi.
Morte de chagrin et de honte, je désertais ma position pour rejoindre Nouvelle-Âtreval, mais il était trop tard: l'Alliance et la Horde l'avaient capturée. Isolée, morte de douleur, je m'enfonçait dans les désolations gelées jusqu'à trouver par pur accident un avant-poste de la nouvelle-née Croisade d'Argent. Me retrouvant à moitié gelée et en état de profonde dépression.

Que dire de plus? La Croisade d'Argent m'adopta et m'enseigna des valeurs plus honorables que l'avait fait la Croisade Écarlate. Je découvrit avec horreur les exactions que j'avais fait au nom de la Lumière. Pour faire pénitence, je renonçait à mon lien avec elle de peur de la Souiller de ma propre corruption.
Pendant les années qui suivirent, je servit avec dévouement et une loyauté sans failles les armées de Fordring. La présence rassurante de la Lumière me manquait, mais je savais que, lorsque je serais digne de mériter sa confiance à nouveau.

Pourtant, tout ce que j'écris n'a aucune importance. Avec le retour de la croisade, je sens que mon âme sombre à nouveau dans les ténèbres que j'ai servit. Pour avoir fait partit de la croisade écarlate, je sais qu'ils sont déterminés au delà de toute logique et qu'ils ne plieront que devant très peu de choses. A chaque coup de tison que j'inflige pour essayer de mettre fin à leurs déprédations, je sens mes péchés ramper le long de mon dos.

J'ai peur...

- Voyage pour le Norfendre en Zeppelin. Je hais le Norfendre. Il y fait froid, j'y attrape toujours le rhume, et en plus on doit enquêter sur les écarlates qui auraient sauvé des vies... Comme si cette racaille pouvait faire du bien! Pourquoi personne ne m'écoute et n'accepte la réalité: nous sommes forts, fracassons les une bonne fois pour toute.

Pensée à moi-même: heureusement que je fais le voyage avec Dame Sare, car je crois qu'une autre personne m'aurait vite fait péter un plomb.


- Arrivée à Vexvenin. Comme je m'en doutais, j'ai encore attrapé ce rhume qui semble m'avoir attendu dans le Nord depuis toutes ces années. Sare a fait venir son cheval avec elle mais l'a équipé d'une bonne robe de protection rambourée de fourrure. J'ai retrouvé avec un certain plaisir la monture qui m'avait servit durant la guère en Norfendre après mon incorporation à la Croisade d'Argent: Nim, une jument squelette.

-Voyage dans les désolations avec Sare jusqu'à un avant poste de la croisade. Le capitaine nous affirme que des écarlates les ont sauvé d'un renégat du Fléau puis étaient allé affronter les survivants de l'assaut écarlate. Le capitaine les prends pour des héros, surtout leur officier, un certain Athandiar (ou un nom dans le genre, j'ai toujours du mal avec les noms elfiques). A première vue, Sare le connait. Ce capitaine m'énerve. Il a entendu parler des types que j'ai charcuté dans le Sud. Comme si ça me plaisait! Cet imbécile ne comprends pas que j'essaye de me battre pour sauver nos frères?! Les écarlates ont fait des attentats et ont tué de nos camarades. Ils l'ont oublié ces imbéciles?!


- Après plusieurs jours de recherches, nous avons trouvé la trace d'Athandiar, à savoir Nouvelle-Âtreval, que lui et les hommes qui se disent 'purs' assiègent pour massacrer leurs anciens frères corrompus. Nous arrivons à le trouver en pleine discussion tactiques avec ses séides. Il accepte un pourparler, bien que la présence de Nim l'inconforte et manque de mettre en péril les discussions. Il me semble un peu moins dingue que ceux que j'ai connu, mais je lis dans ses yeux la flamme du zèle. Il me semble croire à une certaine rédemption, mais n'a pas compris qu'il faut parfois lâcher prise et recommencer sur de meilleures bases.
Erreur de ma part, à cause de mon mouchoir datant de la croisade écarlate (c'est le dernier souvenir que j'ai gardé de cette époque). Il me dit que je suis une impie, que j'ai pris le chemin de la facilité, que j'ai trahis mes frères... C'est hélas vrai, mais je lui crache à la face que la corruption écarlate doit disparaître. Je laisse Sare discuter avec lui. Je crois qu'elle l'apprécie. Je les laisse parler vu que sa présence arrive à calmer l'autre malade. J'essaye de me constituer prisonnière pour pouvoir voir si cette nouvelle croisade écarlate est vraiment pure ou si elle ne vaut pas mieux que l'ancienne. Evidement, Athandiar me fait au final mettre à la porte.


- Après une journée de chevauchée, moi et Sare avons un échange de pensées. Comme je le pensais, elle l'admire car il lui rappelle ce qu'elle est elle-même. Elle a cru, lorsque je voulais devenir prisonnière, que je trahissait la croisade d'argent. Evidement que non. Mais j'aimerai savoir ce qu'ils ont dans le ventre et, si nécessaire, les éliminer. Si ils sont pur et peuvent être sauver, j'essayerai de les ramener dans la Croisade d'Argent, bien que je craigne que le capitaine n'aime guère cette idée.


- Une dure journée aujourd'hui. Après avoir retrouvé mon vieil équipement toujours caché dans la forêt pétrifiée, je me suis infiltré dans le camp des 'purs'. Le siège est dur. Je me suis liée d'amitié avec un jeune humain appelé Hubert. Il est là car la nouvelle croisade d'Athandiar a sauvé son village et sa famille. Je l'aime bien. Il est gentils et un brin naïf. Il me rappelle ce que j'étais il y a des années. Le capitaine a beaucoup de charisme et ses hommes lui sont très attaché. C'est un fait. Il a insisté, avant l'assaut, à ce que ses troupes ne s'abaissent pas à agir comme des monstres (sous peine de mort). Il est monté dans mon estime, mais je sens que ça ne le sauvera pas s'il entre en conflit avec la croisade de Tirion.

- J'écris cette nouvelle entrée après la bataille. Le capitaine a ordonné d'attaquer les portes de la Nouvelle-Âtreval qui venaient d'être brisées. Le bataille a été dure, mais, menés par le capitaine, nous avons percé les défenses des corrompus avant de capturer le fortin. Une contre-attaque meurtrière des corrompus a réussit à être repoussée, mais Hubert est mort. Athandiar lui a donné l’extrême onction et l'a fait mourir le sourire aux lèvres. J'ai un peu pleuré pour ce pauvre Hubert. Si jeune, et déjà mort. Les corrompus vont payer, et Athandiar aussi. C'est à cause de lui qu'il y a tous ces morts. Pourquoi ne choisit-on jamais la voix de la paix. Je pense que le capitaine ne va pas mourir maintenant cependant. J'ai trop à apprendre, surtout qu'il semblerait que ce soient les corrompus qui aient orchestré les combats dans les malterres...

- Les corrompus nous ont repoussé avec pertes et fracas, leurs morts vivants leur permettant de prendre bien plus de pertes que nous ne pouvons nous le permettre.

- Une elfe appelée Daria est arrivée à la recherche de la rédemption. Je l'ai fait entrer dans la troupe au niveau des lignes de soins. Ses pouvoirs sont pour le moins impressionnant.

-Saloperie de goule! Cette horreur a réussit à arracher mon masque et une de ses sœurs m'a envoyé un coup de griffes en pleine face. Je suis méconnaissable. Pour être sur que personne ne puisse me reconnaître (à savoir le capitaine Athandiar), j'ai un peu empiré mon état à la dague. Je suis monstrueuses. J'espère que le déguisement en sera amélioré.

-Discussion avec le capitaine. J'ai faillis me faire griller en parlant des écarlates dans les royaumes de l'Est. Par miracle, un bon bluff et surtout la découverte par nos patrouille de quatre soldats pétrifiés ont attiré son attention ailleurs. Ceci empêche une petite mission secondaire visant une scientifique réprouvé qui organisait au sein de la croisade d'argent des expériences révoltantes. Si c'est vrai, j'en parlerai à sire Fordring à mon retour, qui semble, hélas, lointain.
Nous avons trouvé les statues et leur créatrice, une sorte d'elfe blanche comme le marbre et puant la magie noire. Le capitaine semblait la connaître et lui a mis une bonne déculottée. La créature à formé une espèce de crysalide de marbre et le capitaine à ordonné qu'on la balance dans la baie.

- Suivant les ordres du capitaine, j'ai fait enterrer les statues avec les autres. J'ai eu une discussion avec lui. J'avoue que je ne sais que penser... Il a bon fond, mais je crains que lui aussi commence à sombrer dans la folie et de fanatisme à outrance. Prions la Lumière qu'elle le garde de ce sort et qu'il finisse par voir la raison.

- On a réussit à faire une brêche. Avec mon escouade, nous avons écharpé le nécromancien qui menait les défenses de la bretèche. Le capitaine a mené l'assaut jusqu'à une rencontre imprévue avec ce qui semblait être un humain gorgé de magie noire. J'ai mené les soldats jusqu'à ce qu'ils puissent attaquer la cathédrale et j'ai fait amener Athandiar à Daria. La lame de son adversaire était empoisonnée et contenait des parasites Mortex, créés durant la guerre du Norfendre par le maître apothicaire Putricide. Ce sont des vers microscopiques qui se développent à une vitesse alarmante dans le corps cible pour le dévorer vivant. Daria a miraculeusement réussit à le sauver.

- Victoire! Alors que je veillais à ce qu'Athandiar survive, tout en me demandant s'il n'était pas préférable de le tuer dès maintenant. Les croisés ont finit par capturer le maître de la Nouvelle Âtreval, un infâme nécromancien. Ils l'ont traîné jusqu'au capitaine tandis que les autres capturaient les derniers corrompus vivants et abattaient les derniers morts vivants. Le capitaine a eu un échange avec le nécromancien avant de le tuer, ce dernier parlant d'un livre de prophéties impies. Je fut envoyée avec mon escouade retrouver l'ouvrage dans les cryptes. Après plusieurs recherches, il s'avêrait que le livre n'était pas corrompus, juste un tas de vieux parchemin. Ceci-étant, vu que c'était un certain "Seigneur Noir" qui l'avait écrit, j'ai immédiatement apporté l'ouvrage qui finit par être brûlé. Athandiar a ordonné qu'on cherche toute possible copie pour la détruire (il a lut une page et ça a dû lui suffire) et qu'il ferait exécuter toute personne en possédant une.

- J'écris après quelques jours de dur labeur ou je n'ai pas eu le loisir d'écrire. La Nouvelle Âtreval est notre nouvelle base et j'avoue ne pas me plaindre de dormir dans de vrais lits. Le premier ordre du capitaine a été de réparer les fortifications pour affermir notre emprise. La prochaine étape est le Port de l'Assaut, dans Icecrown. Il faudra soit une flotte, soit, comme préconise Daria, de bon infiltrateurs. Au fait, j'ai reçut une promotion. Je suis à présent commandante en seconde si j'ai bien compris. J'ai renommé mon escouade la "Fraternité du Poing Doré". J'espère que ça leur portera chance. Daria aussi est monté en grade. Athandiar l'a nommée officier supérieure du corps des médecins de l'armée. Je suis contente pour elle.


- Je n'arrive pas à dormir. Je ne sais que penser. Plus cette nouvelle croisade avance, plus j'ai envie de la voir aller jusqu'au bout, quelle qu'en soit l'issue. Cependant, je sais que je suis une croisée d'argent et que mon devoir sera de les arrêter, mais je ne sais plus pour qui mon cœur bât: ma première famille que j'ai retrouvé ou ma famille d'adoption....

- La fortification de la Nouvelle-Âtreval se passe bien. Daria et les soigneurs ont fait un super travail. Près de la moitié des blessés est à nouveau prête à se battre. L'autre.... C'est moins encourageant. Note à moi-même: dire à Athandiar qu'un nouveau titre, comme Commandant, lui irait mieux.

- Nous partons dans l'urgence la Nouvelle-Âtreval. Le scientifique réprouvé de la croisade d'argent dont m'avait déjà parlé le capitaine a fait enlever des enfants dans les hameaux dispersés dans le Nord Est du Norfendre. Je ne peux y croire. La croisade d'argent ne peut pas être tombée si bas.

- Zul'Drak... J'avoue que je n'y étais jamais allé auparavant. L'Ouest de la région, le plus touché par la corruption du fléau, empeste le soufre et le chancre magique. C'est une vraie infection. Nous traversons à bribe abattues les terres corrompues pour trouver le campement du scientifique.

- Le scientifique et une petite troupe de croisés d'argent avaient pris les enfants pour réaliser des expériences visant à créer des êtres supérieurs via la science pour affronter la légion ardente. Athandiar, Daria, moi-même et mon escouade, la fraternité du poing doré, avons massacré les monstrueux personnages avant de libérer les enfants. Ce devaient être des extrémiste et eux-même disaient que Tirion n'était pas au courant. Quoi qu'il en soit, nous avons pris la poudre d'escampette, malgré une désagréable impression d'avoir été observés (un buisson tout particulièrement. Daria y a mis feu, mais bon, il ny' avait rien...). C'est alors que les troupes de fortin de la croisade d'argent nous ont remarqué. L'escouade était partie en première, mais Athandiar, Daria et moi avons été presque rattrapé. Athandiar, malgré mes insistance, les a retenu et m'a mis en charge de sa croisade le temps qu'il revienne. Si, trois jours après notre arrivée, il n'est pas revenu, j'ai le commandement.

- En partant avec Daria jusqu'à nos montures, j'ai réussi à faire passer à la croisade une missive vite écrite pour Tirion qui, j'espère, l'informera des exactions de mes frères argentés...

- Le retour à la Nouvelle-Âtreval a été assez dur. Les soldats étaient inquiets mais j'ai réussi à un peu calmer le jeu. Daria et moi sommes allé fouiller la crypte, pour essayer de retrouver une copie du livre des corrompus, le lIber Nécronomica. Daria a très vite compris que j'avais caché des copies dans les cryptes. J'ai, pour lui montrer ma bonne foi, brûlé le premier. S'en est suivit une violente discussion ou nous en sommes venu aux mains. Finalement, nous cherchons la même chose: comprendre ce que le livre a pu faire aux corrompus. Après la chute des démons à leur tête, ils ont périclité et ont presque renoué avec le bien (en accueillant la dernière garde, une armée de la horde), puis il y a eu un grand renouveau de nécromancie et de malfaisance, manifestement à cause du livre. J'ai dévoilé à Daria l'autre cachette (dans la tombe face à celle ou était cachée la première copie). Nous savons que si Athandiar, à son retour, apprends ça, nous sommes bonnes pour l'échaffaud, aussi nous nous sommes fait serment de ne pas nous trahir. Ca a beau être une aristo qui ne me voit que comme une fille de ferme bêta, j'ai confiance en son intelligence.

- Dure fin de journée... L'armée était désemparée par l'absence de Athandiar. J'ai fait un discourt, mais ils n'étaient pas très très chaud pour continuer la lutte sans son charisme. Daria c'est montré utile en créant un jeu de lumière avec le soleil pour donner l'impression, au bon moment, que j'étais désignée par la Lumière. Je ne sais pas comment ça a marché, mais ça m'a permit de calmer l'armée de de remonter le moral. Si dans trois jours, Athandiar n'est pas revenu, nous allons le chercher. Sinon, sa croisade est à moi, et j'ai l'intention de l'utiliser pour la croisade d'argent. Nous nettoierons les derniers corrompus d'Icecrown et de la caverne de Deuilgivre. Avec Daria nous découvrirons ce qui se cache derrière leur corruption.
Je crois que le pouvoir me monte déjà à la tête, l'ambition me travaille déjà alors même que je ne sais si Athandiar ne va pas simplement revenir.


-Je n'arrive pas à dormir. Si le capitaine découvre la copie du Liber Necronomica, nous sommes mortes... Il ne faut pas qu'il reviennent. Ou alors, très amoché. Ou mieux, en martyr......


Les pages suivants sont couvertes de gribouillis des cartes de la désolation des dragons avec des lieux clé représentés par des croix. Sur la marge est écrit, presque illisible "Dois-je tuer Athandiar?"

- J'ai honte. Le simple fait de relire ce que j'ai écrit me donne la nausée. Comment ai-je pu écrire ça. Je ne suis qu'une misérable. Malgré les heures que j'ai passé enfermée dans les ombres de ma chambre à me flageller, j'ai toujours la nausée... Comment, comment, comment ai-je pu écrire ça!!!

- Miracle. Alors que je supervisais les réparations de la poterne, j'ai été exaucée. Athandiar est rentré. Bon, il n'a pas aimé notre tour de magie à moi et Daria et m'a forcé de m'excuser publiquement. Pour ce que je suis, j'aurais préféré la mort, ce serait moins tendre. La troupe était de cet avis, mais le capitaine m'a protégé en leur rappelant que j'avais défendu notre unité et que eux m'avaient suivit. J'ai couvert Daria. Elle n'a pas à souffrir pour moi.

- Après mes excuses publiques, le capitaine et moi avons eu une discussion. Vu que ça a été long, je la ferais en plusieurs points dans mon cahier.

- Dans un premier temps, le capitaine m'a montré des rapports venant des Malterres. Selon les rapports, des actes de barbarie entre autres. Ce que j'avais vu donc. J'ai enfin eu le fin mot de cette histoire. le Front du Nord (c'est comme ça que j'appelle le front de Norfendre) et le Front de l'Est (front des malterres) sont tous deux coordonnés pas Athandiar. Il a un rendez-vous secret avec ses lieutenants du coin à Lune d'Argent. Nous y serons dans deux semaines (je présume l'utilisation d'un portail). J'irais avec lui et avec une force de frappe complète. Notre mission sera de rester là bas, d'éliminer la racaille qui est à l'origine des atrocités et, si des gradés sont impliqués, les balancer pour qu'il s'en charge seul. Ça me va. J'aurais aimé que Daria vienne avec moi (si il choppe le livre, je ferais mieux de retourner dans la croisade d'argent...). Cette dernière restera sur le front du nord.

- J'ai avoué pour la copie que j'ai brûlé. Je ne suis pas dingue, celle que Daria a n'existe pas. Ca se voit qu'il a essayé de me cuisiner, mais je me suis cantonné à la version officielle, à savoir une copie que j'ai brûlé avant de la lire, pas la seconde que Daria étudie. Athandiar sait les risque de la corrouption et m'a fait jurer que si je me prenait à en lire, je devais l'informer, ce serait la preuve de ma pureté. Tu parles, il me crois bête au point de me tuer seule? J'ai honte, je fais pénitence, mais je suis toujours plus utile vivante que morte. Il dit que je ressemble à une certaine vétérane de la croisade appelée Éléonore, qui croirait aux bonnes choses mais agirait de la mauvaise manière. Je dis ne pas la connaître (c'est moi, je le sens. y'a pas deux Éléonore qui feraient la bêtise d'être une récidiviste comme moi). Il crois que le simple fait de lire un livre corrompu corrompt.  Je lui dit de ne pas faire les erreurs d'Abbendis et de regarder les ténèbres plutôt que d'être à leur merci. Je ne sais pas s'il va agir en conséquent...

- Dès que je serais aux royaumes de l'Est, je vais pouvoir surveiller le chef de ce front, un certain Aereath, mais surtout faire savoir Tirion et à la coalition des mouvement de mes 'alliés' pour qu'ils puissent leur mettre une peignée alors que je fais le ménage dans leurs rangs. Autant dire que je vais faire du zèle. Je me sens mal vis à vis d'Athandiar qui m'a dit de ne pas le trahir. Il a confiance en moi...  J'essayerai de plaider en sa faveur lorsqu'il sera mis aux arrêts pour avoir déclenché cette guerre...

- Athandiar a commencé à me former pour que je sois un bon officier sur le terrain, mes méthodes manquant de finesse et de confiance. Ça me sera profitable dans le Sud, et plus tard si je survie...

- Cher Journal, c'est avec joie que j'ai quitté le Norfendre pour le doux climat des terres des elfes. Avec Athandiar et Daria, nous nous sommes infiltré dans Lune d'Argetn pour discuter avec le fameux Aereath. Pendant qu'Athandiar discutait avec Daria, j'ai fait un tour. C'est magnifique cette ville. J'ai croisé Finishan et je me suis fait pour Anna la voyageuse. Il ne m'a pas reconnu. Tant mieux.

- De retour à l'auberge ou aura lieu la discussion, nous avons attendu Aereath. Lorsqu'il est arrivé, Athandiar et lui ont discuté. Manifestement, Aereath était à l'origine de prises d'otages et d'autres attaques contre la coalition. Je serais son aide de camp dans la suite de sa mission. Les deux semblent être en désaccord en terme de stratégie. Tant mieux. Lorsque je serais seule avec Aereath, il faudra que je cultive cette animosité. Athandiar est un idéaliste comme moi, Aereath est plus aigri par le terrain et le manque de moyens.

- Une chose qui m'a choqué est le manque de diplomatie de la coalition. Il faudra que je fasse part de ça à Tirion. Ce n'est pas parce qu'ils doivent mourir qu'il faut perdre notre image. Une guerre se gagne avec des symboles. En parlant de ça, Athandiar veut utiliser le coup des corrompus argentés pour semer le trouble et attirer des recrues. Heureusement que j'ai fait passer une missive à Fordring pour qu'il soit au courant. Athandiar n'est pas une andouille, il ne faudra pas le sous-estimer, mais Aereath a l'air plus agressif. Ça pourrait être utilisé contre eux. Cependant, Athandiar pense recevoir de l'aide de l'Alliance. Il faut que je prévienne les autres. J'ai honte d'être humaine.

- J'ai appris une bonne choses: la nouvelle mission d'Aereath. Ça aussi ça finira sur le bureau des coalisés. Il doit arrêter les assaut contre la coalition pour se centrer sur les corrompus qui tiennent le monastère et main de Tyr. Si les coalisés veulent garder la face, il faudra que je force la croisade écarlate pour qu'ils attaquent. Je vais réfléchir à comment faire. Si les écarlates solidifient leur position, je pense qu'ils seront dur à déloger. Athandiar va repartir au Nord pour détruire les derniers corrompus de la zone, à savoir à la grotte de Frostmourne et au Port de l'Assaut. Il compte utiliser les reliques volées. j'ignore leur effet et Aereath ne veut pas répondre, mais je pense que c'est une chose à récupérer.

- La situation me semble difficile, mais en gagnant la confiance d'Aereath ou au contraire en le rendant paranoïaque, je vais peut-être leur forcer la main. Et sinon, je crois que j'ai une idée pour les mettre sur les rotules. Le fléau est morcelé, mais il doit y avoir des ambitieux prêt à réutiliser tous ces morts vivants. Je pense que si j'arrive à retrouver cette spectre Hersandre, elle pourra m'aider. Une intuition...

- Le front des Malterres est calme, mais grâce à une échauffourée avec le fléau, j'ai réussi à remplir deux de mes objectifs. Primo, j'ai pu atteindre Caer Darrow sans que Silumgar n'y rode et j'ai discuté avec Hersandre. Elle m'a promis de faire passer dans les plus brefs délais une copie de mon carnet à Fordring (j'ai pris soin de ne pas faire mention de mes moments de doute et de corruption). Elle lui fera parvenir dès que possible. J'ai ensuite pris le premier navire pour Quel'Danas. Sare est supposée être là bas, j'ai à lui parler.

- Les retrouvailles ont été moins agréables que prévu. Sare avait un peu la tête ailleurs. Je lui ait donné des informations sans pour autant lui dévoiler mon grade chez les écarlates. Comme je l'ai compris plus tard, la Lumière a du guider ma pensée, car je commence à avoir des doutes sur la loyauté de Sare.

- Sare tient à ce qu'Athaniar survive, là où je veux être sure que sa croisade tombe en pièces. Et comme je l'ai vu lorsqu'il a disparu, le meilleur moyen de la détruire, c'est de le faire disparaître. Cependant, j'ai découvert avoir manqué de la faire brûler à Zul'Drak. Il y avait bien quelqu'un dans ce buisson... Heureusement que c'était Daria qui a mis le feu, car Sare l'a très mal pris.

- Je crois que j'ai bien fait de ne pas parler à mon petit plan pour forcer la main des écarlates des malterres. Elle semble tenir bien plus à Athandiar qu'elle ne veut le dire. J'espère qu'il lui mettra une bonne claque si elle a des sentiments pour lui, comme ça elle cessera d'oublier qu'il a quand même déclenché une guerre. Cependant, je lui ai donné des notes qui pourraient protéger Athandiar lors d'un procès s'il est capturé. Ca peut paraître idiot, mais j'aimerai qu'Athandiar survive. Une dernière chose. J'ai dit à Sare la méthode que je suis au combat et dans la vie: suis ton coeur. Si ton coeur bat pour une cause, bat toi pour elle. Si elle veut rejoindre les écarlates, je serais sûre qu'elle est heureuse, et ça, c'est le principal pour elle.

- Une fois que moi et Sare nous sommes séparé, j'ai ordonné à une chevalière de la mort de la croisade d'argent de se débrouiller d'aller au front nord avec Sare et de ne plus la lacher d'un pouce. En cas de signe de trahison, Evynaï doit soit la renvoyer dans le sud, soit simplement la mettre hors d'état de nuire.

- J'ai exposé à Evynaï mon plan. La croisade écarlate est motivée, mais manque cruellement d'effectif. Contrairement aux roitelets non-morts qui tentent de recréer de petits royaumes sur les cendres du Fléau. Si j'arrive à trouver quelqu'un pour les unifier, ce nouveau fléau pourrait facilement mettre les écarlate soit en déroute, soit carrément sur les rotules.

- Note à moi-même, il faut que je sache ce que font les reliques volées. Autre note, si mon plan avec les morts marche, il faut qu'on capture les messagers d'Aereath et que nous puissions filtrer les informations avec nos propres agents. Le temps seul dira si ça marchera...

- Lorsque je suis partie de Quel Danas, je me sentais vidée, brisée... Peut-être parce que j'ai l'impression que Sare a trahis la coalition en suivant mon concept de vie. C'est comme si j'étais trahis parce qui m'a toujours gardé en vie.

- Le bateau m'a ramené à Tirisfal, mais je ne suis pas repartie aux Malterres de l'Est. Je suis retourné à Caer Darrow où j'ai rencontré la Dame qui a accepté de porter mon message jusqu'à Âtreval. C'est étrange... J'ai toujours eu une sainte horreur des morts vivants mais elle est tellement douce, presque maternelle. Elle est... Gentille? Je ne saurais le dire.

- Aux côtés de Hersandre, je me repose. La Scholomance grouille d'activité, car il semblerait que son époux soit en voyage et qu'il veuille fortifier la citadelle. Etrangement, ça ne me fait ni chaud ni froid. Cette spectre est d'une agréable compagnie. A ses côtés, je me sens étrangement en paix. Parfois, la peur, la colère ou encore la honte me reviennent. J'ai abandonné tous ceux que je connais après tout. Mais pourtant, elle semble toujours arriver à me calmer, à me rassurer comme si j'étais sa fille.

- Je n'ai plus besoin de ce journal à présent. J'ai enfin trouvé la paix. Bientôt, la scholomance sera barricadée et nous serons en sécurité.

Silumgar retrouva sa forteresse fortifiée comme il le voulait. Son épouse avait troqué sa lourde robe de cuir contre une aérienne robe de soie blanche. Une mauvaise surprise avait été la vivante défigurée qui semblait à présent loger dans la forteresse et qu'Hersandre semblait beaucoup apprécier. Lorsque la jeune femme dormait, la spectre lui expliqua que cette jeune Éléonore serait la première de la future génération de vivants qui arriverait à coexister pacifiquement avec les morts sous l'autorité des Noirfaucon. Silumgar savait aussi que sa femme s'était attaché à l'humaine. Peut-être parce qu'elle n'avait pas eu d'enfant à chérir et que sa magie mentale lui en offrait une. Qui sait?
Un jour, le seigneur noir découvrit le journal que sa protégée gardait cachée dans sa cape qu'elle ne mettait d'ailleurs plus trop. Il lut tout ce qui pouvait l'être, puis reposa délicatement l'ouvrage. Elle serait la première de tous ces pauvres hères perdus et tristes. Elle était la première d'une grande armée.
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