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Silumgar
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Vieux Baroudeur
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La complainte d'Orzhova (poème) Empty La complainte d'Orzhova (poème)

Jeu 8 Mar - 16:15
Sarlia était vautrée sur sa chaise d'un des estaminets puant le neuf de Stromgarde. Elle regarda d'une air déconfit l'assistance qui écoutait les poèmes minables d'un énième troubadour minable. Depuis sa discussion avec Dasten et sa défaite contre la coalition, elle était en proie à un doute dévorant. Sans parler de son moral envolé depuis des jours pour semble-t-il ne jamais revenir. Elle se leva brusquement lorsque qu'un poème de plus fut fini.
"A moi." Déclara-t-elle d'une voix dissonante. Tout le monde se retourna, voyant avec dégoût son visage balafré et son armure noire tachée d'ichor et de poussière. Sarlia avança jusqu'au centre de la pièce, poussant sans ménagement le troubadour étonné. La morte-vivante fit faire à ses yeux rouges un tour de la salle avant de les fermer pour mieux se concentrer. Elle récita:

Fiers chevaliers, nobles seigneurs,
Ecoutez ma triste histoire.
Une histoire de grand malheur,
En tous mots veuillez me croire.

En ces temps, la fière Orzhova
S’en revenait des îles impies
Où elle avait les démons bannis
Avec grand pertes et fracas.

En Gilnéas ils furent pleurer,
Et leur grand-maître bien aimée,
Et leurs frères au combat tombés
Et leurs amis qui furent damnés.

Egarés et perdu sans chef
Ils acceptèrent le seigneur noir,
Spectre et tyran qui, d’un mot bref,
Raviva dans les cœurs l’espoir.

Mais Silumgar, dans son orgueil,
Tourna le dos à leurs alliés,
Qui ne virent pas ça d’un bon œil :
Il faudrait le surveiller.

A noircir les cœurs il œuvra,
A ternir l’espoir il œuvra,
Car sa haine était sans limites,
Et sa légion reconstruite.

A la mort du premier gardien,
Adaneril prit le pouvoir.
Zélé et assoiffé de pouvoir,
Les choses il voulait prendre en mains.

Craignant l’Effroyable Légion,
L’elfe menaça Orzhova :
« Le seigneur noir partira
Ou bien nous vous écraserons. »

Laernor le noble mage
Chassa le monstre sans âges :
Grâce à lui Orzhova vécu,
Mais son ordre était corrompu.

Car dans sa malice Silumgar,
Avant planté des graines impies
Qui les cœurs avaient noircis,
Faisant du rêve un cauchemar.

Lentement, insidieusement,
Comme un cancer rongeant un cœur,
Les ténèbres ternirent l’honneur,
Les transformant horriblement.

Sur Gilnéas la nuit tomba :
Chevaliers ils avaient été,
Monstres sanguinaires ils étaient
Dans le sang l’espoir se noya.

Ainsi l’ordre se détourna
De ses alliés de Jadis
Et dans le vice se vautra,
Nouveau démon entrant en lice.

Arkénaton le jeune tomba,
Et Laernor le mage tomba,
Et Finishan aussi tomba.
Mais Leanne ne tomba pas.

Mais dans sa folie Laernor
Avait une grande sagesse.
Et ainsi, contre beaucoup d’or
Distribué avec largesse,

Orzhova confia ses recrues,
Son futur, à l’Aube d’Argent
Et aux fiers Chevaliers de Sang,
Car maint braves avaient disparu.

Adaneril les observa,
Tous condamné il les jugea.
Il cria «aux armes gardiens
Soyez prêts car la guerre revient.»

Hélas à ce même moment,
Leanne, prêtresse d’Orzhova,
Son père purgea lentement
Et la pureté lui ramena.

Laernor comprit sa folie
Et sentit la haine de partout.
Gaashnaack il envoya aux Loups,
Car la guerre n’était pas finie.

Le lieutenant de Silumgar
Dut avec Oklan négocier :
Les Loups resteraient à l’écart
De ce qui risquait d’éclater.

Mais Arkenaton au cœur noir,
A peine Gaashnaack était partit,
Les Loups de Givre il alla voir
Et bien follement il agit :

L’honneur des Loups il bafoua
Et leur courroux il attira
Sur le jeune ordre d’Orzhova
Et ainsi il le condamna.

A ce moment, Adaneril
Sut qu’il était temps de frapper.
Il fit rassembler son armée
Pour mettre en œuvre un plan subtil.

Laernor face à l’érèbe,
Tenta en vain de purifier
Son ordre qui dans les ténèbres
Plongeait pour jamais remonter.

C’est alors qu’Orzhova reçut
Une lettre venant du Nord :
On voulait revoir Laernor
Et tout l’ordre serait reçu.

Tous à Âtreval partirent,
Sauf quelques gardes à Gilnéas
Et Gaashnaack allé voir Sylvanas.
Vers leurs destin ils allèrent.

Laernor à peine arrivé,
Au donjon il fut réclamé :
Son ordre serait bien logé
Et tout problème serait réglé.

Les chevaliers on attabla
Aux côtés de leurs fiers alliés.
Et fut servit un grand repas
Qui allait être leur dernier.

Les portes avaient été fermées,
Les gardiens on avait armé,
Les Loups le piège avaient posé :
Le carnage allait commencer.

Frappant dans le dos, les gardiens
Tranchèrent et tuèrent et meurtrirent.
Un incendie se déclara
Quand riposter tenta Orzhova.

La nuit était déjà tombée
Lorsque du donjon Laernor
Crut voir poindre une autre aurore :
Un feu les ténèbres perçait.

Laernor vers le feu courut.
Las ! Tout était déjà perdu :
A ses pieds coulait un sang noble,
Preuve d’un forfait ignoble.

Dans la lueur d’une flamme,
Il crut apercevoir Leanne.
Les gardiens rassemblaient l’ordre
Dans le but de tout leur prendre.

Les libérer il essaya,
Mais les Loups le mirent à terre.
Par trois fois il se releva,
Mais toujours mordit la poussière.

Arrivèrent Adaneril,
Et son exécuteur Vealan,
Et le lâche et fourbe Héril,
Et leur fidèle allié Oklan.

« Adaneril écoute moi »
Supplia alors Laernor,
Debout une quatrième fois.
« Tue moi, mais ils partent alors. »

De rire le gardien éclata,
Puis parla d’un ton funèbre :
« Ton ordre est dans les ténèbres,
Mais ce soir l’ombre brûlera. »

Chevaliers après chevaliers,
Recrues comme ancien vétérans,
Sans distinction ils furent tués
Et le sol fut gorgé de sang.

Puis on amena Leanne,
Meurtire et tenue par Vealan.
Laernor sentit une larme
Rouler en voyant la lame.

« C’est ma fille, épargnez-la,
Car c’est tout ce qu’il me reste. »
Sous ses yeux on l’assassina,
Laernor ne fit plus un geste.

« Silumgar avait bien raison :
«D’abord lui, puis toute Orzhova.
Tuez-moi, car tous morts ils sont,
Mais votre crime se payera. »

Ainsi parla, ainsi parla,
Le triste sire d’Orzhova.
Tout comme ses frères on le tua
Puis toute Orzhova on traqua.

En leurs nom cette complainte,
Qui pour vous sonne comme une plainte,
Et mon ultime hommage
Qui traversera les âges.
Pour que jamais vous n’oubliez
Le martyr de ces chevaliers.

Un silence lourd se posa sur la taverne, et Sarlia sortit. Elle avait à faire, car en son cœur une flamme brûlait à nouveau.
Pharilas
Pharilas
Messages : 21
Date d'inscription : 29/03/2017

La complainte d'Orzhova (poème) Empty Re: La complainte d'Orzhova (poème)

Jeu 8 Mar - 19:53
Bon vue que je suis un rabat-joie, je vais tenter de montrer les bons et mauvais points (surtout les mauvais !):

-"En Gilnéas ils furent pleurer,
Et leur grand-maître bien aimée,
Et leurs frères au combat tombés
Et leurs amis qui furent damnés."=> fous toi de ma gueule ! quadruples rime en "é" ! C'est les rimes les plus simples à faire alors les enchainées ! branlosse va !

-"L’honneur des Loups il bafoua
Et leur courroux il attira
Sur le jeune ordre d’Orzhova
Et ainsi il le condamna." => parce que les quadruples rimes en "é" ces cool autant en faire en "a" !

-"De ses alliés de Jadis" => ça fait 7 syllabes (allié c'est 2 et pas 3 ; faut le savoir ^^)

-Sinon pour le rythme : c'est dommage de toute faire en quatrains (sauf la strophe de fin), le rythme est soutenu mais justement y'a pas de mouvance dans le texte, on sent pas trop d'évolution. le texte aurait gagner je pense à ne pas être monochrome et plus accrochant.
-en langage plus simple ça donne ça : disons que ton texte est fait que des quatrains (donc strophes de 4 syllabes). Se donne une redondance, monochrome c'est la meme couleur, ton texte est sur la meme couleur sur son ensemble et vue qu'il est long ça se ressent et on se fait chier.

Sinon la dernière strophe est vraiment pas mal, et l'alternance des types de rimes (croisés, plate, embrassées) est pas mal aussi.
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